lundi 27 mai 2013

Expos parisiennes

Je me suis dépêchée de me rendre à Paris avant la fin de l'exposition L'Ange du Bizarre au musée d'Orsay (jusqu'au 9 juin) qui se penche sur le romantisme noir. Un parcours qui retrace l'évolution du courant apparu vers 1770. Je connaissais le versant littéraire, moins le côté pictural même si celui-ci s'inspire beaucoup de livres comme la Divine Comédie de Dante, le Paradis Perdu de Milton ou les oeuvres de Shakespeare.
Certes, Le Cauchemar de Fussli est un incontournable mais j'ai été impressionnée par le Pandemonium et je suis tombée amoureuse de Galatée. Les dessins de Goya sont d'une gaieté folle (ironie, hein) et j'adore de plus en plus les paysages de Friedrich. En même temps les thèmes exploités sont fort intéressants : Satan et l'enfer, les sorcières, le cannibalisme, j'en passe et des meilleures.
J'ai été moins intéressée par la fin de l'exposition avec l'arrivée du surréalisme. A partir du 20e siècle l'art en général ne me passionne guère. Si j'apprécie Dali et Magritte, ce n'est pas du tout le cas de Miro...
A noter qu'il y avait aussi des sculptures, des photographies et des extraits de film (Frankestein, Nosferatu le vampire, Un chien andalou (et sa perturbante scène oculaire) pour citer les plus fameux).
J'ai adoré et aurait aimé repartir avec le catalogue d'exposition, mais à 45€ c'est trop onéreux.

Le Pandemonium, John Martin
Galatée, Gustave Moreau
Paysage montagneux : ruines dans une gorge, C.F. Lessing






















Après avoir traversé la Seine en évitant la manif pour tous et en slalomant entre les bus de la police, direction le grand palais pour l'expo Dynamo. Un tout autre style puisqu'il s'agit d'art cinétique, de l'utilisation de la lumière et du mouvement. Comme je le disais, je ne suis pas trop portée sur l'art plus contemporain mais l'idée d'avoir une interaction avec des oeuvres me plaisait fortement.
J'ai été plutôt déçue par pas mal d'installations qui m'ont laissée très sceptique. Comme la pièce plongée dans le noir avec juste six lumières bleues diffuses... D'autres au contraire sont rigolotes ou intrigantes. Il y a bien sûr les rayures qui font mal à la tête. J'en profite pour avertir les épileptiques et migraineux d'éviter l'expo. Je pense au début du parcours avec une pièce remplie de rayures obliques sur les murs, ça fait mal.
Il n'y a pas que ça heureusement. J'ai adoré le Prisme : un triangle à taille humaine aux faces intérieures tapissées de miroirs. Des images colorées aparaissent façon kaléidoscope et avec le jeu des reflets, on a l'impression que l'image se répète dans un vide immense. Le miroir De Kapoor également avec notre reflet démultiplié.
Si tout ne m'a pas plu et que je n'ai pas toujours compris l'intérêt de mettre des lumières vertes, certaines oeuvres m'ont interpellé, amusé ou émerveillé.
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