mardi 31 juillet 2012

Les soldes d'été

Cette année, peu de choses dans le panier des soldes. Ce n'est pas pour autant que je n'ai rien acheté, au grand désespoir du porte-monnaie (qui commence à partir en lambeaux). La seule bonne affaire réalisée est une paire de chaussures T.U.K, pour la modique somme de 28€ (au lieu de 70(!)), (c'est la troisième paire de cette marque, une collection commence ^-^).
C'est la première fois que j'ai une paire de ce genre et j'en suis plutôt contente avec ces petites têtes de chat rigolotes et la queue à l'arrière, ça donne un côté enfantin pas déplaisant.
L'ennui avec cette marque c'est qu'elle taille assez petit. Ici, c'est du 38. Pour moi ça passe de justesse, mais attention pour les intéressées.



Un autre achat hors soldes cette fois, c'est une paire de boucles d'oreilles. La Westenra Spica d'Alchemy Gothic. J'en suis tombée amoureuse quand je l'ai vue et là voilà désormais accrochée sur mes oreilles.

Avec ceci, j'ai acquis un corset et deux vestes; un mois très chargé mais hélas peu de choses mis en soldes ne m'ont intéressée, non pas que je devienne de plus en plus difficile (quoique) mais je suis à la recherche de hauts noirs à manches longues pour la rentrée sans trop de froufrous (c'est pour travailler) mais il n'y avait rien de bien folichon. Pour juillet, ce sont surtout des achats coup de coeur.


mardi 24 juillet 2012

De l'utilité d'un marque-page


La Horde du Contrevent de Alain Damasio - France - 2004
Edition Folio SF - Fantasy

Résumé éditeur


Un groupe d'élite, formé dès l'enfance à faire face, part des confins d'une terre féroce saignée de rafales, pour aller chercher l'origine du vent.
Ils sont vingt-trois, un bloc, un nœud de courage : la Horde. Ils sont pilier, ailier, traceur, aéromaître et géomaître, feuleuse et sourcière, troubadour et scribe. Ils traversent le monde debout, à pied, en quête d'un Extrême-Amont qui fuit devant eux comme un horizon fou.
Expérience de lecture unique, La Horde du Contrevent est un livre-univers qui fond d'un même feu l'aventure et la poésie des parcours, le combat nu et la quête d'un sens profond du vivant qui unirait le mouvement et le lien. Chaque mot résonne, claque, fuse : Alain Damasion joue de sa plume comme d'un pinceau, d'une caméra ou d'une arme...
Chef-d'œuvre porté par un bouche-à-oreille rare, le roman a été logiquement récompensé par le Grand Prix de l'Imaginaire.
La Horde du Contrevent, c'est d'abord visuel : la pagination est à rebours et tous les hordiers parlent à la première personne. Ils sont symbolisés par un signe de ponctuation (qui les représente bien d'ailleurs, selon leur fonction au sein du groupe) qui précède chacune de leur prise de parole. Et c'est là que le marque-page se révèle d'un grand intérêt puisque en un coup d'oeil, on peut savoir qui parle. Au début c'est assez déconcertant d'avoir les points de vue de tout le monde de cette manière, mais au bout de trois chapitres et les signes majoritaires assimilés, ça devient plus facile.
23 personnages c'est beaucoup et pourtant on s'attache, spécialement à Sov, Pietro, ou encore Oroshi. Même Golgoth, un petit peu, parce qu'il reste assez antipathique bien qu'il soit excellent dans sa partie. Mais surtout Caracole qui batifole avec les mots ( à propos, la joute oratoire qu'il livre est géniale). Chacun à son propre langage, plus ou moins poétique mais qui marque; Damasio a une écriture vraiment étonnante que j'ai beaucoup aimé.

L'histoire maintenant. On retrouve donc l'inévitable groupe hétéroclite pour une quête qui paraît sans fin. Mais au lieu de lutter contre un sombre seigneur décidé à en finir avec la paix du monde, les héros combattent le vent, un ennemi invisible, puissant et inépuisable. Un long chemin fait de privations, de sacrifices mais aussi de rencontres et d'amitié soudée.
Il y a toute une histoire du vent or la physique, l'aérodynamique ne sont pas des matières qui me parlent plus que ça et il faut avouer que tout n'a pas été simple à intégrer. En tout cas, c'est bien construit, on y croit totalement.
Alors quête dérisoire ou découverte fabuleuse ? Je garde la surprise qui  pourtant est inévitable. J'aurais juste voulu savoir ce qu'il se passe après le point final (pour la Poursuite, l'Hordre etc...).

Quand j'ai ouvert le livre, j'ai été désarçonnée par le style de Damasio, un univers entier à comprendre dès la première ligne (ça débute avec un "combat" contre un furvent) je me suis demandée si c'était le bon moment de lire cela et finalement je me suis laissée emporter et j'ai bien fait, ce fut en effet une belle expérience de lecture.

samedi 7 juillet 2012

Killing Joke au Festival de Beauregard

Le festival pop-rock de Beauregard est âgé de quatre ans et affiche du beau monde : Gossip, Garbage, Brigitte, Dyonisos et beaucoup d'autres.  C'est la première fois que je me rends à un festival mais je suis venue pour un seul groupe : Killing Joke. Du coup, ça fait un peu cher le billet pour la journée qui se résume à un seul concert.

Le château de Beauregard qui hélas ne se visite pas je crois


L'expérience de la veille à Japan Expo aurait dû me mettre la puce à l'oreille mais hélas je n'ai pas prévu le coup. Après avoir fait un marathon de trois kilomètres entre le parking et le domaine de Beauregard, le pire advient : une énorme file d'attente. Or le concert débute dans... 10 minutes. Inutile de rendre compte de ma déconfiture. Evidemment je rate le début (Ô rage, ô désespoir !) mais alors que je pensais me retrouver à mille lieues de la scène et de ne pas profiter à fond du spectacle, quelle ne fut pas ma surprise de me retrouver au troisième rang ! Un joli lot de consolation quand même.

Sur une scène immense dont le décor se résume sobrement à deux grands panneaux de tissu où est inscrit le nom du groupe, se trouve le quintet anglais. J'ai donc eu le temps de gigoter (à défaut de "danser") sur Change, Requiem, Madness, Pandemonium (j'en glapis encore) ou encore The Great Cull plus quelques autres que je ne connais pas, n'ayant pas encore toute la longue discographie de ce groupe vieux de 33 ans.







Le mauvais temps du lendemain m'a dissuadé de visiter le centre de Caen. A la place direction la zone commerciale de Mondeville. Après s'être émerveillé et s'être remémoré des souvenirs d'enfance dans un magasin de jouets, j'ai fait quelques petites et futiles emplettes dans un Claire's (des mitaines et des créoles noires pour tout dire). Mais n'ayant toutefois pas la tête à faire les soldes, on a bientôt repris la route de la maison en espérant qu'il y aura d'autres concerts d'ici la fin de l'année (fin du mode "ma vie est palpitante").

jeudi 5 juillet 2012

Japan Expo

Pour la troisième année (non consécutive) où je me rends à Villepinte pour la fameuse convention sur le Japon et le monde du manga, j'ai eu la bonne idée de m'y rendre ce jeudi matin, pensant qu'en semaine il y aurait moins de monde. Grave erreur et quelle naïveté ! Une file d'attente interminable à 10h du matin. Plus d'une heure à piétiner. Remercions le ciel de ne pas avoir laissé crever ses nuages menaçants.
Une fois à l'intérieur, c'est encore pire. Dès l'entrée, un regard en contrebas montre les allées noires de monde. Il y a de quoi se décourager mais il faut bien se lancer à l'assaut des stands.

Du côté des mangas, impossible d'avancer, ça coince énormément autour du stand dédié à One Piece (il a réussi à détrôner Naruto). C'est d'ailleurs difficile de se repérer au milieu de cette foule immense et il a fallu faire le tour deux fois pour voir comment tout était installé (j'ai oublié depuis 2010 et les plans à l'entrée étaient indisponibles depuis belle lurette).

Pour ce qui est des stands des objets de décoration (katanas, fées, etc) et des produits dérivés, c'est aussi très bondé. Il n'y a que du côté du village des créateurs que c'est plus supportable et qu'on peut approcher les exposants sans se faire trop écraser. Cela tombe bien puisque que c'est par là que je voulais m'attarder. Pas trop de folies cette année pour ne pas se ruiner en vêtements et je suis devenue difficile en matière d'accessoires. Toutefois le travail de ces créateurs est admirable et j'ai tout de même succombé à la mode en m'offrant une montre collier d'inspiration steampunk.
Ce style a explosé, il y en avait partout. Il faut bien admettre qu'il est élégant et je suis restée béate devant le stand du manga City Hall, où des vaporistes se trouvaient dans un espace décoré dans le plus pur style steampunk. J'adore.
Un petit trajet rapide au Comic Con dédié au jeu vidéo pour voir de quoi il en retourne même si ce n'est pas trop mon univers, mais plutôt sympathique pour qui veut rencontrer d'autres joueurs.

En tant que supermarché géant, Japan Expo est super, mais victime de son succès, c'est devenu épuisant d'en faire le tour et je ne me suis pas attardée tellement longtemps.
En revanche c'est toujours un régal pour les yeux de voir tous ces gens habillés ou déguisés pour l'occasion (les lolitas, gothiques, cosplayers etc...). Je reviendrais probablement l'année prochaine, mais cette fois, ce sera comme les autres années : le dimanche après-midi, il y a moins de monde dans la file d'attente.

Un petit souvenir de Japan Expo